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Plundered Art: the long hunt
  • 32'
  • Auteurs : Aude Rouaux, Julia Montfort
  • 05-04-2014
  • Master : 2327

Trafic d’art, la longue traque | TF1 | Reportages

Ils sont policiers, gendarmes ou simples particuliers. Tous ont une spécialité : traquer les œuvres d’art volées. Pendant un an, nous avons accompagné un détective amateur dans sa traque aux œuvres spoliées par les nazis. En immersion avec les « policiers de l’art », au sein de l’OCBC, l’office de lutte contre le trafic de biens culturels, nous avons également suivi plusieurs affaires au long cours. Le grenier d’un immeuble parisien. C’est ici que Patrick Neslias mène une enquête hors du commun sur la piste des pilleurs de patrimoine. Ce jour-là, Patrick explore des combles restés intacts depuis la seconde guerre mondiale « je ne sais pas ce qu’on va y trouver…à voir…des lettres, j’espère des tableaux… » Dans les greniers, mais aussi les salles de ventes aux enchères, ou encore les musées : depuis 25 ans, cet ancien banquier tente de retrouver l’impressionnante collection de tableaux de ses amis, les Nardus. Un ensemble de 150 toiles de maitres spoliées en 1942 par les nazis. Parmi elles, il y aurait un Boticcelli, un Velasquez, deux Rembrandt. « On dit que 20% des œuvres d’art du monde ont bougé au cours de cette période. En Europe, c’est 200 000 œuvres d’art spoliées. C’était vraiment un pillage méthodique, organisé. » Pour réparer cette injustice mais aussi par amitié pour la famille Nardus, Patrick met un point d’honneur à retrouver toutes les toiles sans jamais se décourager. « Il y a beaucoup de familles juives qui pensent que c’est fini, qu’il n’y a plus rien à faire, non ce n’est pas vrai, on peut encore faire beaucoup »… Pour le moment, Patrick n’a retrouvé que trois tableaux, mais il a une piste sérieuse qui va le conduire jusqu’aux Pays-Bas. A Nanterre, une équipe de policiers spécialisés traque sans relâche les pilleurs d’œuvres d’art. Ils travaillent pour l’OCBC, l’office central de lutte contre le trafic de biens culturels. Chaque année en France, 1300 œuvres disparaissent. Le colonel Gauffeny qui dirige l’OCBC énumère ses plus belles prises. Pièces d’or du 3ème siècle après JC, mais aussi « des dessins de Picasso ou encore des sculptures contrefaites ». Des vols commis par des gangs internationaux dans des musées, et de plus en plus dans des lieux non sécurisés comme les bibliothèques ou les églises. Dernière cible des voleurs : des cartes de navigation du 16ème siècle dérobées dans les salles de lecture, dont la valeur atteint plusieurs centaines de milliers d’euros. « On n’imagine pas que l’on puisse voler ce genre de bien, ni la valeur que cela représente. En France on ne prend peut-être pas assez la mesure de la richesse de notre patrimoine », confie le commandant qui enquête sur cette affaire. Les « policiers de l’art » visent un gang venu de Hongrie.


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