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The Roms: immersion in a hated community
  • 91'
  • Auteurs : Aline Hoorpah, Lorraine de Foucher
  • 25-11-2014
  • Master : 2395

Les roms : immersion dans une communauté mal aimée | 90' Enquêtes | TMC

ls ne sont que 17 000 en France et pourtant génèrent de très nombreux fantasmes. Ce sont les histoires de Ioniz, Slavi, Darius et les autres que raconte ce documentaire de 90 minutes. Ioniz est né il y a 3 jours, et il commence son existence dans un bidonville. Son père, Viorel, 20 ans, tatoué, est déjà fier de son fils. Mais pour sa femme et lui, ainsi que leur famille, une quinzaine de roms originaires de Bucarest en Roumanie, les joies de la naissance sont de courte durée. Le camp où ils habitent depuis une petite année à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, va être expulsé dans quelques jours. Slavi, lui, a 8 ans. Il vit à une dizaine de kilomètres de Ioniz et Viorel. Il est l’un des jeunes du camp dit  » modèle  » des Coquetiers à Bobigny. Depuis quelques semaines, sa vie a changé : il va à l’école. Il a intégré la classe de CE2. Là-bas, il apprend le français, joue avec ses copains d’école, rêve à un avenir où plus tard il pourrait être policier. Mais lui aussi vit sur la corde raide : en avril dernier, la mairie de Bobigny, après une vingtaine d’années de communisme municipal, est tombée à droite. Son camp, le plus scolarisé de France, risque lui aussi d’être démantelé… Darius a 17 ans. Son visage déformé par les coups a fait la Une de tous les médias européens. Un soir de juin, sa vie a basculé à Pierrefitte sur Seine. Une histoire de cambriolage, de vengeance des jeunes de la cité, son corps martyrisé est retrouvé dans un caddie, en bordure de la nationale 1. Un mois de coma, deux mois d’hôpital, Darius aurait retrouvé sa famille, réfugiée à Aubervilliers. Qui est-il ? Que s’est-il passé ce soir de juin ? La réponse nous vient du maire d’Aulnay sous-Bois :  » concurrence de la misère « , lorsque les camps de roms s’installent en bas des pires cités de France. Ils ont 5, 7, 12 ans. Eux, vivent encore en Roumanie. Dans ce pays d’où viennent une grande partie des roms de France. Pourquoi viennent-ils jusqu’ici ?  » Parce que les poubelles françaises sont mieux que les poubelles roumaines  » répètent-ils à l’envi… Le pays est très contrasté. Dans des quartiers très clinquants, les roms arborent des bijoux en or, des palais et de grosses berlines. D’où vient tout cet argent, la communauté ayant un lourd passif d’esclavage et profitant d’un accès difficile à l’emploi? Non loin de là, dans quelques ghettos, la ségrégation anti-roms est même « physique ». A Baia Mare un mur sépare les 3000 roms du reste de la population. Comment vit-on parqué sans eau ni électricité ? Quels sont les arguments des autorités sur place ?


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