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  • 61'
  • Auteur : Sébastien Girodon
  • 06-05-2018
  • Master : 2750

Il était une fois : leurs plus grandes affaires – Épisode 5 | TF1 | Reportages

La collection « Il était une fois : leurs plus grandes affaires » propose à des « Grands Flics », des légendes de la Police Judiciaire, de raconter l’enquête qui a bouleversé leur vie, qui a marqué un tournant dans leur carrière. Celle qui hante encore aujourd’hui leur esprit et continue à agiter leurs nuits. Dans ce 5ème épisode, le commissaire Bizeul, le commandant Murat, et l’inspecteur Mazzieri, trois anciens de la mythique Brigade Criminelle, se souviennent d’une enquête qu’ils ont menée il y a pile quarante ans : l’affaire de « l’enlèvement du Baron Empain » : l’une des affaires les plus rocambolesques et les plus médiatiques des années 70. Janvier 1978, le Baron Edouard-Jean Empain, homme d’affaires richissime, et ami proche du Président Giscard d’Estaing, est enlevé à la sortie de son domicile parisien. La presse s’enflamme, l’incident devient « affaire d’Etat ». Comme s’en souvient le commandant Murat, la Brigade Criminelle toute entière est aussitôt mobilisée. « Même nos collègues qui étaient en congé ont été rappelés, ils devaient revenir au service. Alors là, évidemment, il n’y avait plus d’horaire, il n’y avait plus de samedi, plus de dimanche, plus de congé ». Très vite, les policiers reçoivent une demande de rançon d’un montant sans précédent, accompagné d’un petit bocal contenant une phalange de l’auriculaire gauche du Baron. Les ravisseurs ne plaisantent pas ! Pourtant, la police s’en tient à sa stratégie : elle ne paiera pas la rançon. Mais le commissaire Bizeul et ses hommes vont tendre un piège aux ravisseurs en leur apportant une fausse rançon. Et pour jouer le rôle du porteur de rançon, le patron de la Brigade Criminelle fait appel à l’un de ses hommes, un expert en arts martiaux : Jean Mazzieri, celui que ses collègues appellent « le chinois »… L’autre histoire qui nous est racontée dans ce 5ème épisode, commence au Bois de Boulogne, un soir de juin 1981 : un promeneur découvre deux valises contenant le corps d’une jeune-femme découpé en morceaux… Très vite, les commissaires Olivier Foll et Jacques Poinas de la Brigade Criminelle de Paris sont chargés de l’affaire. Ils nous racontent comment ils ont réussi à interpeller l’auteur de ce crime odieux et comment ils ont découvert que ce jeune et chétif étudiant japonais, Isseï Sagawa, avait prélevé du corps de sa victime plus de sept kilogrammes de chair, dont il avait consommé une partie, tantôt crue, tantôt cuite… Même pour un « grand flic » comme Olivier Foll, les aveux d’Isseï Sagawa sont difficiles à entendre… et à oublier : « J’ai connu beaucoup d’affaires criminelles, des morts violentes, j’ai vu des enfants tués, j’ai vu des crimes multiples, un fou qui tue sa famille… On est obligés de se faire une carapace ! Mais je dois dire que quand je reparle de l’affaire « Issei Sagawa », j’en ai encore des frissons, presque quarante ans plus tard, parce que, carapace ou pas, c’est terrible… ».

 


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