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Rave parties
  • 52'
  • Auteurs : Manuel Laigre, Thomas Lelong
  • 13-09-2015
  • Master : 2489

Fêtes sauvages, bars éphémères : les nouveaux rois de la nuit parisienne | M6 | Enquête Exclusive

Longtemps à la traine derrière Berlin, Londres ou Barcelone, Paris est en passe de redevenir la capitale mondiale de la fête ! Finies les boîtes de nuits traditionnelles… Les dernières tendances : bar-clubs éphémères, discothèques illégales et faux bars clandestins. Et rien n’est trop fou ni trop cher pour attirer la clientèle branchée parisienne et les jet-setters internationaux. « Aladdin » est le spécialiste des nuits clandestines. Sa mission : dénicher de nouveaux lieux à squatter pour organiser des soirées illégales, qui sont devenues les événements les plus « hypes » et courus de la capitale. Pour accéder à son dernier club, les fêtards doivent descendre 10 mètres sous terre, puis se glisser dans un étroit tunnel. Après avoir payé 12 euros, des centaines de personnes s’y engouffrent chaque soir… à leurs risques et périls. Denis, lui, a investi plusieurs dizaines de milliers d’euros dans un lieu qui ne vivra qu’un été. Il a transformé une friche industrielle appartenant à la SNCF en un bar-club éphémère de 3 000 m², le plus vaste de Paris. Le businessman de la fête n’a que quelques mois pour rentabiliser sa création, mais les habitants du quartier ne voient pas d’un bon oeil tous ces fêtards qui déferlent sous leurs fenêtres chaque nuit. Bar-clubs éphémères, soirées illégales : pour les boîtes de nuit traditionnelles de la capitale, la concurrence est de plus en plus rude, leur chiffre d’affaires a chuté de plusieurs millions d’euros l’année dernière. Alors, pour reconquérir leur clientèle et la faire dépenser sans compter, les patrons des discothèques ont décidé d’utiliser une arme redoutable : l’entrée gratuite (avec consommations illimitées) offerte aux jeunes femmes à la plastique spectaculaire. En échange, il leur suffit juste d’inciter les plus riches clients à consommer. Josh s’inspire de ses voyages à travers le monde pour importer de nouveaux concepts. Propriétaire de 5 établissements à Paris, cet Américain a fait fortune avec son faux bar clandestin dans le Marais. Un établissement qui rappelle l’époque de la prohibition américaine, où la fête se passait dans les arrières boutiques. Aujourd’hui, la clandestinité est devenue un concept marketing qui rapporte gros. Des fêtes les plus branchées aux clubs les plus fous et déjantés, découverte de ces lieux undergrounds en compagnie des nouveaux rois de la nuit parisienne.


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