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  • 50'
  • Auteur : Laurent Boullard
  • 15-11-2017
  • Master : 2695

AFFAIRE CHRISTIANE ROGER : DEUX FEMMES POUR UN HERITAGE | Enquêtes criminelles | W9

Le 06 novembre 2012, dans un quartier cossu du Perreux sur Marne, près de Paris, le corps de Christiane Roger, 83 ans, est découvert gisant sur son lit. C’est un voisin, inquiet de ne plus avoir de nouvelles de la vieille dame qui va donner l’alerte.

La petite mamie serait-elle morte de vieillesse ? L’autopsie montrera que la retraitée, qui vivait seule, a en réalité été battue puis étouffée. L’auteur de l’agression serait entré en fracturant la porte du garage, mais bizarrement rien à l’intérieur de la maison n’a été déplacé ni volé. Plus étrange, la ligne téléphonique a été coupée avec une pince empêchant ainsi la victime d’appeler les secours…

Alors qui a tué Christiane Roger ? L’affaire est confiée à la célèbre Brigade Criminelle du 36, quai des Orfèvres. Et les suspects ne manquent pas : la veuve esseulée était connue pour son franc parler et son caractère bien trempé. Une « tatie Danièle » acariâtre qui, entre les guerres de voisinage et les conflits avec ses employés de maison, collectionnait les ennemis…

Et parmi eux, il y en a une qui va attirer particulièrement l’attention des enquêteurs : sa propre petite-fille, Chantal Chézeau, mariée et mère de 4 enfants. En effet, depuis des mois, les deux femmes se livraient une guerre sans merci au sujet de la demeure de Christiane. Chantal était devenue copropriétaire à la mort de son grand-père. Acculée par les dettes, l’héritière souhaitait vendre mais Christiane refusait de quitter les lieux… La petite-fille aurait-elle éliminé sa grand-mère pour toucher le pactole ? Tout le laisse penser.

Pourtant, Chantal Chézeau clame son innocence. D’ailleurs, au moment des faits, elle jure qu’elle était à son domicile près d’Agen à près de 700 km de là ! Quant au précieux héritage, un rendez-vous chez le notaire pour trouver un compromis était fixé seulement dix jours après le drame… Les fins limiers de la Crim auraient-ils fait fausse route ? Pas si sûr… C’est la vidéosurveillance de la résidence huppée ultra-sécurisée et bardée de caméras qui va faire basculer l’enquête et révéler le visage de l’assassin.


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