Chargement…


The young and alcohol: when the party's over
  • 26'
  • Auteur : HELENE LAM TRONG
  • 06-09-2012
  • Master : 2125

LES JEUNES ET L’ALCOOL : QUAND LA FETE EST FINIE | France 2 | Envoyé Spécial

Le plus souvent réservée aux week-ends, la consommation d’alcool explose en été. Selon l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, la tendance se confirme : les 17-25 ans boivent plus, plus souvent et plus rapidement. Et le phénomène s’amplifie durant les vacances scolaires. Cela fait maintenant 3 ans que la vente d’alcool est interdite aux mineurs. Mais dans le service des urgences du CHU de Montpellier, le défilé des adolescents toujours plus jeunes en coma éthylique continue. Certains des jeunes croisés sur les brancards arrivent tout droit d’une fête de village comme il y a en des milliers chaque été en France. Nous nous sommes rendus à celles de Baillargues, dans l’Hérault. L’alcool y tient une place centrale… toutes générations confondues. Où commence la conduite à risques, où s’arrête la tradition ? Comment la jeunesse a-t-elle basculé du rite initiatique de l’ivresse au binge drinking… voire à l’alcoolisme précoce ? Boire du matin au soir, faire la fête non-stop pendant trois jours à la mode des « springbreaks » américains… Ces vacances d’un nouveau genre, encore inconnues en Europe il y a 5 ans, font de plus en plus d’émules chez les jeunes Français qui débarquent en Espagne pour des fiestas organisées via internet. Que va devenir cette génération habituée à boire souvent et beaucoup dès l’âge de 15 ans ? Si les risques de l’alcool à court terme sont depuis longtemps connus : accidents de voiture, blessures liées aux chutes en état d’ébriété etc. ; les risques à long terme ont jusqu’ici été ignorés. Pourtant, les services d’alcoologie comme celui du Grau du Roi accueillent désormais des patients de moins de 30 ans qui ont 10 parfois 15 ans d’alcoolisme derrière eux. Sans compter des risques de cancers accrus pour les 15-25 ans d’aujourd’hui, notamment les jeunes filles, qui boivent désormais autant voire plus que les garçons.


Aller en haut