El Para, sur les traces du Ben Laden du désert | France 2 | Envoyé Spécial

On l’appelle le Ben Laden du désert, le leader du GSPC, le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, une organisation terroriste algérienne qui figure en bonne position sur la liste noire du département d’Etat Américain. Un groupe à dimension internationale capable du fond de leur retraite dans le désert, grâce à Internet, de communiquer avec d’autres groupes terroristes éparpillés dans le monde entier. Leur objectif : préparer un nouveau sanctuaire d’Al Qaeda dans le désert et créer une légion islamiste prête à passer à l’action. Après avoir semé la mort en Algérie, El Para s’est signalé il y a un an en enlevant une trentaine de touristes européens, en majorité allemands et autrichiens. Une des otages était morte d’insolation, les autres avaient été libérés le 18 août 2003 après versement d’une rançon par le gouvernement de Gerard Schröder. El Para et ses hommes s’étaient ensuite volatilisés dans les sables du désert. On a même dit qu’il était mort, tombé accidentellement au fond d’un ravin. En fait, il a été capturé par des rebelles Toubous, des Tchadiens opposés au gouvernement de N’Jamena qui le détiennent avec ses hommes, quelque part dans le désert du Tibesti.