
- 13'30
- Auteur : Guillaume Bolzinger
- 19-10-2025
- Master : 3667
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DU BAR A LA GLOIRE : LA FOLIE FLECHETTE | M6 | 66 minutes
Ils ont entre 18 et 35 ans et, tous les vendredis et samedis soir, ils s’amusent à « mettre dans le mille » à l’aide de petites flèches et de cibles électroniques. Des volées de trois flèches, à 2,37 mètres, pour passer de 501 ou 301 points à 0. Après le flipper, le billard et le bowling, c’est le dernier jeu de bar à la mode : les fléchettes.
En Angleterre, c’est un vrai phénomène de société, et la folie s’empare désormais de la France. Ils s’appellent « Les Petites Flèches » ou bien « Le Split » à Paris, « Helter Skelter » à Lille ou encore « Le Circus » à Bordeaux : partout en France, on ouvre des pistes.
Thibault Tricole, 30 ans, avec ses petites poignées d’amour, n’a pas le physique standard de l’athlète, à proprement parler. Et pourtant, c’est un sportif, un vrai. Il s’est même fait un surnom dans le milieu : on l’appelle « la French Touch ». Il est le seul joueur français professionnel de la très relevée PDC (Professional Darts Corporation), l’équivalent de la Champions League au football. S’il intègre le top 10, Thibault peut espérer gagner entre 200 000 et 700 000 euros par an.
Il peut compter sur sa chérie, Marie — rencontrée autour d’une partie de fléchettes —, ainsi que sur ses parents, pour le soutenir dans son choix de vie.
À Budapest, en Hongrie, devant 8 000 spectateurs déchaînés, Thibault, le petit Frenchie qui monte, va pouvoir se frotter au gratin, aux meilleurs lanceurs de fléchettes de la planète : le Hollandais à la précision diabolique, « Mighty Mike » ; Luke Littler, la star montante du circuit, jeune prodige de 18 ans qui semble avoir lancé des fléchettes avant de marcher ; et, bien sûr, la cible à abattre : le numéro un, l’Anglais Luke Humphries, surnommé « Luke la main froide ».
Nerfs d’acier, concentration : le Breton saura-t-il se montrer à la hauteur de l’événement ?